Le langage ADA est un langage à part parmi tous les dialectes informatiques. Défini comme la réponse à un appel d’offre du ministère américain à la défense (DoD), norme ISO, il présente une richesse fonctionnelle étonnante (ceci dès sa première version en 1983) tout en mettant en oeuvre des mécanismes stricts garantissant la conformité des programmes à l’exécution. Aujourd’hui ce langage peu mis en avant est utilisé dans l’industrie aéronautique et de défense dans le monde entier. Le nom du langage fut choisi en hommage à Lady Ada Byron, comtesse de Lovelace, assistante de Babbage et considérée comme le premier programmeur de l’histoire.
Structure d’un programme
La base syntaxique d’ADA est le langage Pascal. Rien d’original en la matière donc. Le langage distingue procédures et fonctions comme il se doit et toute procédure peut être choisie pour sous-programme principal (en C il s’agit de main).
— mon premier programme ada— hello world !
with text_io; use text_io;
procedure exemple1 is
begin
put(« hello world! »);
end;
Par défaut et contrairement aux langages fondés sur C, les arguments de la ligne de commande ne sont pas associés au sous-programme principal. Il convient pour en disposer de faire appel à une bibliothèque spécifique. Ce fonctionnement est compréhensible pour un langage dont la vocation est le plus souvent de réaliser des systèmes embarqués.
Sous-programmes
Concernant les sous-programme en général, ADA propose un mécanisme de passage des paramètres indépendant du compilateur. Traditionnellement c’est au contraire au développeur de choisir entre passage copie ou référence. Le langage ADA offre une approche différente en proposant de choisir entre un mode en lecture seul, un mode en écriture seule, ou un mode mixte. La réalité du mode de passage choisi incombant au seul compilateur, probablement mieux à même de déterminer pour une architecture donnée la solution la plus efficace.
— définition d’une procédure et d’une fonction —with Ada.text_io;