Généralités sur les bases données : Concepts de base (Informatique)

1. Système

Système : Un système est un ensemble d’éléments matériels ou immatériels (hommes, machines, méthodes, règles, etc) en interaction transformant par un processus des éléments (les entrées) en d’autres éléments (les sorties).

Système d’information d’une organisation : le système d’information (SI) est composé d’éléments divers (employés, ordinateurs, règles et méthodes, etc.) chargés de stocker et de traiter les informations.

Système automatique d’information (SAI) : Un SAI est un sous-système d’information dans lequel toutes les transformations significatives d’informations sont effectuées par des machines de traitement automatique des informations (ordinateurs). Il permet la conservation et le traitement automatique des informations.

Modèle Conceptuel de données : Le modèle conceptuel des données (MCD) a pour but d’écrire de façon formelle les données qui seront utilisées par le système d’information. Il s’agit donc d’une représentation des données, facilement compréhensible, permettant de décrire le système d’information à l’aide d’entités.

Entité ou individu : Une entité ou individu est une chose concrète ou abstraite qui peut être reconnue distinctement et qui est caractérisée par son unicité. A chaque entité sont associés des attributs ou propriétés. Exemple : A  l’objet UN CLIENT  de l’univers  extérieur correspondra dans le SI une entité CLIENT, à laquelle  on associera, par exemple les propriétés NumCl, Nom, Adresse, Catégorie etc. , de même l’objet immatériel COMMANDE, pourra  associer dans le SI une entité BON DE COMMANDE, à laquelle on pourra attribuer les propriétés NumBon,  DateCommande etc.

Table :  Les entités se concrétisent par des tables. Une table est une entité implémentée lors de la création de la base de données.

Une relation : c’est la prise en charge par le SI du fait qu’il existe une association entre des objets de l’univers extérieur prendra la forme d’une association entre les entités correspondantes. Exemple : entre l’entité BON DE COMMANDE (Num Bon, Date) et l’entité PRODUIT (Ref, Design, PrixUnit) peut exister la relation CONCERNE exprimant la relation qui existe entre l’objet COMMANDE et certains objets de type PRODUIT.

Propriété : Les propriétés sont des données élémentaires relatives à une entité. Par exemple un numéro d’employé, une date etc.

Identifiant : C’est une propriété ou un groupe de propriété qui sert à identifier de manière unique une entité. Par exemple, le numClient permet d’identifier l’entité Client. Au niveau de la création de la table, on l’appelle Clé primaire.

2. Types et occurrence

Type : un type est un ensemble d’éléments ayant les mêmes caractéristiques.

Occurrence : Une occurrence d’un type est un élément particulier appartenant à cet ensemble.

Exemple : CLIENT est une entité type. CLIENT ANDRE et CLIENT JOSEPH sont des occurrences de cette entité type.

3. Base de données

Une base de données est un ensemble d’informations qui est organisé de manière à être facilement accessible, géré et mis à jour. Elle est utilisée par les organisations comme méthode de stockage, de gestion et de récupération de l’informations.

Les données sont organisées en lignes, colonnes et tableaux et sont indexées pour faciliter la recherche d’informations. Les données sont mises à jour, complétées ou encore supprimées au fur et à mesure que de nouvelles informations sont ajoutées.

Généralement, l’administrateur de la base de données régule les accès des utilisateurs afin de contrôler leurs actions et d’analyser les usages. Pour garantir la cohérence des données et l’intégralité des transactions, toutes les transactions réalisées sur une base de données doivent répondre aux exigences de la conformité ACID :

  • Le principe d’Atomicité garantit la bonne exécution de la transaction. Les transactions de base de données, comme les atomes, peuvent être décomposées en plus petites parties. Si une partie d’une transaction échoue, toute la transaction sera annulée.
  • La propriété de Cohérence signifie que seules les données qui suivent des règles prédéfinies peuvent être écrites dans la base de données.
  • L’isolement fait référence à la capacité de traiter simultanément plusieurs transactions de manière indépendante.
  • La durabilité requiert de rendre les défaillances invisibles pour l’utilisateur final. Les données sont sauvegardées une fois la transaction terminée, même en cas de panne de courant ou de défaillance du système.

4. Système de gestion de base de données (SGBD)

Un système de gestion de base de données (SGBD) est le logiciel qui permet à un ordinateur de stocker, récupérer, ajouter, supprimer et modifier des données. Un SGBD gère tous les aspects primaires d’une base de données, y compris la gestion de la manipulation des données, comme l’authentification des utilisateurs, ainsi que l’insertion ou l’extraction des données. Un SGBD définit ce qu’on appelle le schéma de données ou la structure dans laquelle les données sont stockées.

Parmi les SGBD courants nous pouvons citer Microsoft Access, Microsoft SQL Server, MYSQL, Oracle Database, MariaDB, Apache DERBY, Oracle NoSQL Database, Neo4j, REDIS, CASSANDRA, MongoDB, SQLITE, PostgreSQL, Infomix.

5. Les principes importants sur les bases de données

– Une base de données est constituée d’un ensemble de tables.

– Chaque table contient les données relatives à des entités de même nature.

– Chaque ligne d’une table reprend les données relatives à une entité.

– Chaque colonne d’une table décrit une propriété commune des entités.

– Les lignes d’une table sont distinctes. C’est sur une (voire plusieurs) colonne(s) que se joue cette unicité. Le jeu de colonnes dont les valeurs sont uniques constitue un identifiant de la table.

– Les lignes d’une table peuvent faire référence chacune à une ligne d’une autre table, où des informations sur une entité associée peuvent être obtenues. Les colonnes de référence s’appellent clé étrangère vers cette autre table.

– On évite d’enregistrer des données qu’il est possible de calculer à partir d’autres données enregistrées.

– On ne conserve pas dans une même table des données relatives à des entités de nature différente. On provoquerait en effet des redondances nuisibles à plus d’un titre.

– Le langage SQL permet de rédiger de manière simple et concise des requêtes d’extraction et de calcul de données de complexité quelconque.

– On ne construit pas une base de données pour satisfaire les besoins immédiats d’une application particulière. Une base de données est conçue pour représenter le plus fidèlement possible les informations relatives à une activité humaine, socio-économique, culturelle ou technique, mais elle est indépendante de ce qu’on fera de ces données, d’autant plus que les applications futures, que la base de données devra aussi satisfaire, ne sont pas nécessairement connues.

– La construction d’une base de données exige une analyse rigoureuse et attentive. Il est cependant possible à tout moment d’ajouter de nouvelles tables et de nouvelles colonnes afin de suivre l’évolution des besoins des utilisateurs.

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